Calendrier d'Eugénie
Toute l'année, une pensée-prière vous accompagne avec le calendrier Perpétuel de Soeur Eugénie. Sur Facebook, retrouvez chaque jour une pensée-prière d' Eugénie.Janvier
Jésus, nous voilà dans une nouvelle Année. Que renferme-t-elle pour moi ? Je ne sais pas. En tout cas, il faut l’employer pour le plus grand bien de ma pauvre âme, devenir une sainte pour vous plaire, et pour votre plus grande gloire. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1918.
Une année nouvelle, que me réserve-t-elle ? Mon Dieu ce que je sais fort bien, c’est que ce sera tout ce que vous voudrez ! Je suis entre vos mains, seule pour vous, l’avenir ne me trouble pas, je me confie en vous. Vous êtes mon Dieu et mon unique soutien. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1922.
Je mets toute ma confiance en Dieu. Depuis que je ne me confie qu’en lui, je suis heureuse et contente, même dans les épreuves ! Pourquoi me troubler lorsque le Bon Dieu promet tout à ceux qui se confient en lui ? Comme Dieu le veut ! Journal de Sœur Eugénie Caps, 1922.
Je suis venue, Seigneur, faire votre sainte volonté. Je vous ai donné toute ma bonne volonté, et maintenant, il faut me perfectionner. Donnez-moi votre grâce, mon Jésus ; plus de recueillement, de douceur, de patience ! Journal de Sœur Eugénie Caps, 1924.
Mon Bon Jésus, en cette retraite du mois, je veux me mettre en face de vous et de la réalité… Mon Dieu, oui, vous seul ! C’est ma seule résolution, avec celle de tout accepter et de mettre en vous toute ma confiance. Donc en un mot : accomplir votre sainte volonté. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1931.
Mon cœur n’a qu’un seul cri : Mon Jésus, tout pour Vous, pour la plus grande gloire du bon Dieu et le salut des pauvres âmes. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1921.
L’œuvre marchera son chemin voulu ! Que je désire que cette chère Congrégation naissante soit un nid de petites saintes et grandes saintes ! Journal de Sœur Eugénie Caps, 1922.
Jésus, mon bon Jésus, revenez auprès de moi ! Oh ! Vous étiez parti ; que j’ai souffert ! Où étiez-vous durant tous ces jours ? Restez auprès de moi, n’est-ce pas Jésus ! Ce n’est pas dans le monde que je trouve satisfaction, non ! Le monde ne fait pas mon bonheur ! Jésus, mon Jésus, mon doux et aimable Jésus. Jésus, mon Bien-Aimé, mon tout, mon Amour ! Journal de Sœur Eugénie Caps, 1919.
L’œuvre de Dieu a besoin d’un fondement solide, du ciment armé. Le bon Dieu vous demande d’être ce ciment qui sert à consolider le fondement. Il vous faudra cimenter avec le sang de votre cœur. Croyez-moi, il ne faut en retenir pas une seule goutte. Donnez tout à l’Architecte Divin qui veut en avoir besoin… Ses vues ne sont pas les nôtres. Plus tard, vous comprendrez mieux. Lettre de Sœur Eugénie Caps à Catherine Frentz, 1927.
Que nous sommes heureuses de vous appartenir entièrement, pour toujours ! Pourquoi sommes-nous venues, si ce n’est faire votre très sainte Volonté ? Vous suivre, Jésus, est notre grande envie. Vous aimer notre plus doux désir. Et avec vous au Thabor comme sur la Croix, vous offrir notre attrait pour toujours. Longtemps vous nous avez laissées au milieu du monde ; il est vrai que nous vous appartenions par le désir d’être un jour loin du monde, dans la retraite du cloître. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1921.
Jésus, enfin un moment de liberté pour m’entretenir avec vous, vous que j’aime tant et pour lequel je veux vivre et mourir. L’amour nous unit l’un à l’autre. Amour de mon Dieu pour moi, votre indigne épouse. Que de bonheur ai-je déjà goûté en votre très Sainte Présence à l’Autel. Ma foi vous découvre ! Cette foi que vous m’avez donnée me dit, Jésus est là et je le crois et je le sens. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1919.
Mon Jésus, vous si bon, vous me comblez de grâces. Vous m’attirez à vous de plus en plus, et je me sens si heureuse dans votre saint service ! Journal de Sœur Eugénie Caps, 1924.
Le chemin de la sainteté ne se gravit pas sans peines ni sacrifices, mais aussi combien de joies et de bonheur surnaturels ne goûte pas mon âme en marchant sur tout obstacle et ne s’arrêtant à rien. Que de fois une chose me paraît difficile et devient facile avec Dieu. Une journée commence toujours avec les mêmes dégoûts, mais le bon plaisir de Dieu me donne de l’élan ! Journal de Sœur Eugénie Caps, 1924.
Pour vous servir, mon Dieu, il nous faut devenir de bonnes et saintes religieuses. Nous tendrons donc à la plus haute perfection. « Soyez saints parce que je suis saint », dit le Seigneur. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1921.
Je suis venue ici uniquement pour vous, mon Dieu, et pour les âmes ! Mais il me faut être une sainte avant de partir au loin, auprès des enfants noirs, des femmes païennes. Vous-même le dites, mon Jésus : soyez saints parce que je le suis. Dieu de mon cœur, donnez cette grande grâce d’être une sainte. Comment veut-on travailler au salut des âmes, tant que soi-même on ne travaille pas à sa perfection ! Journal de Sœur Eugénie Caps, 1922.
Mon Jésus, j’aime, dès les premières heures de ce jour, vous donner tout ce qui est en mon pouvoir : être à vous sans partage. Vivez et grandissez en moi, afin que je disparaisse complètement. Je me sens vivre cette vie d’union à vous, mon Dieu. Les yeux de la foi voient comment vous désirez que je vive avec vous. Recueillement et silence, modestie et douceur, me posséder en toutes choses, calme et paix intérieure. Ah ! Ce Dieu d’amour, il me veut près de lui. Que de grâces Dieu m’accorde. Merci, mon Dieu ! Journal de Sœur Eugénie Caps, 1924.
Venez Esprit de mon Dieu, éclairez ceux qui implorent votre secours. Je veux devenir une bonne missionnaire ; il me faut des grâces toutes particulières. Jésus, je ne garderai pas pour moi ce que je puis dire à d’autres, afin de les rendre heureux. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1921.
Jésus, je ne sens rien, je ne fais rien qui puisse me satisfaire, et je marche ainsi depuis longtemps : mes exercices, mes prières, je suis la Règle sans sentir une consolation, sans les faire avec goût ! Rien de cela ! Tout est pour vous, et j’en suis heureuse ! Journal de Sœur Eugénie Caps, 1924.
Ne demandez pas les croix, mais prenez celles que Jésus vous donnera. Dieu n’a pas besoin de nous, il veut avoir besoin de nous. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1923.
Bonne Mère, je me voue et me donne à vous entièrement. A vous toutes mes actions, mon travail, mon bonheur, mes joies, mes prières, mes communions, toutes mes bonnes œuvres, enfin tout soupir, tout désir, tout, tout est pour vous ; vous en ferez ce que vous voudrez. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1919.
Je puis devenir une sainte en faisant ainsi la volonté de Dieu : rester calme et tranquille à chaque instant de la journée, quoi qu’il advienne en fait de joies, de peines, de réprimandes, de tentations. Dieu a ses raisons, et je ne puis devenir une bonne religieuse si je ne vis d’un esprit de foi, d’un esprit surnaturel. Ah ! Mon Dieu, je connais cette voie, et combien n’étais-je heureuse en la suivant de mon mieux ! Donnez-moi votre sainte grâce, ô mon Dieu, et assistez-moi toujours. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1923.
Oh ! Sainte obéissance, soyez moi chère. Jésus, obéir, oui, oui ; obéir à celui qui vous remplace sur terre, c’est vous obéir à vous, c’est faire ce que vous voulez, donc Amen ! Mon Jésus, ou souffrir ou mourir, sinon, avec vous, en vous et pour vous par Marie. Vous qui avez tant souffert pour moi. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1918.
Se confier en vous seul, ô mon Jésus ! Oui, je place en vous toute ma confiance et vous demande de bien vouloir me secourir. Jésus, vous, la charité même, donnez-nous d’en comprendre l’importance. Faites-moi la grâce de ne jamais faire de peine à une de mes consœurs. Donnez-moi d’être un exemple parfait de cette belle vertu. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1924.
Comment, mon Jésus, vous me faites dire que vous m’aimez et vous pouvez me faire souffrir ainsi ! Mon Bien-Aimé, voici bien une souffrance d’amour pour vous. Que veut donc encore mon pauvre cœur ? Rien que vous et votre très Sainte Volonté. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1919.
Mon Dieu, mon cœur se repose sur le vôtre, enflammez-le, brûlez-le, prenez-le et rendez-le semblable au Vôtre ! Journal de Sœur Eugénie Caps, 1919.
Jésus, donnez-moi la force de souffrir patiemment toutes les peines. Vous savez que vous seul êtes mon soutien et ma force dans ces moments d’épreuves. Sans une vie intérieure, sans une foi vive, sans esprit surnaturel, je ne pourrais nullement aller de l’avant. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1923.
Jésus, Vous qui êtes l’hôte de cette Maison, dirigez et sanctifiez celles qui sont à votre service. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1923.
Esprit-Saint, éclairez-moi pour que je fasse la très sainte Volonté du Père Céleste. Que l’œuvre se fasse comme Dieu la veut ! Elle est commencée ; vous la conduirez tout à bonne fin. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1921.
Demain, ce sera encore une fois vous-même dans la Très Sainte communion. Oui, ce seront encore des moments de bonheur, hélas, trop courts ! Il faudra revenir dans le monde après un court moment de séjour auprès de votre autel. Mais à bientôt, auprès de vous pour toujours. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1919.
Mon Dieu, merci ! A Vous, ô Dieu Tout-Puissant, à vous toute Gloire et honneur, tout pour le salut de nos âmes et surtout le salut de l’Afrique païenne. Nous sommes donc sur le chemin que la Divine Providence nous a tracé ; à nous, maintenant de nous y maintenir et d’y marcher en toute humilité. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1921.
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Affermissez le grand désir de mon cœur de devenir une grande sainte par amour pour vous. Comment pourrais-je oser vous approcher de plus près, si je ne tendais pas sérieusement à la sainteté. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1916.
Février
Si je vous possède, je possède tout. Je ne désire rien de plus. Mon Jésus ! Mon cœur est à vous, à vous pour toujours. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1915.
Mon Jésus, mille « Merci » par Marie et Saint Joseph pour une belle et grande grâce. Sur l’invitation de mon Directeur, j’ai eu le bonheur de toucher la petite porte de votre tabernacle. Jésus, mon amour, avec quel respect et un peu de peur je me suis permis de le faire. Oh ! Bonheur si grand, si pur ! Quel doux souvenir, quelle grâce et quelle récompense après une semaine de peine, de sacrifice, de souffrance ! Journal de Sœur Eugénie Caps, 1919.
Je vis sur la terre, mais mon cœur n’ose pas s’attacher à toutes ces choses mondaines ; il faut qu’il s’élève au-dessus de tout cela, qu’il ne batte que pour vous, mon Créateur et mon Dieu. Je ne suis qu’une voyageuse sur cette terre ; pour moi, ma patrie c’est le Ciel, où mon Dieu Aimé et ma bonne Mère m’attendent ; donc pas d’asile ici-bas. Je vis sur la terre, je travaille, mais il faut tout faire en Dieu, dans une bonne intention, et pour plaire à Jésus ! Journal de Sœur Eugénie Caps, 1918.
Jésus Marie Joseph ! Je vous salue en union avec les Saints et toutes les âmes qui vous aiment sur la terre ! Bonne fête à très sainte Famille, auprès de laquelle je veux vivre et mourir. Vivre comme votre famille est mon désir, vivre toujours auprès de vous, mon bonheur ! Surtout vivre en pureté, chasteté comme vous. Quelle pureté et aussi quelle grande chasteté je trouve auprès de vous. Ce sont ces trois grandes vertus que je tiens à vous demander pour nous tous en ce jour ! Journal de Sœur Eugénie Caps, 1919.
Oh ! Ma Mère, aidez-moi à recevoir Jésus. Ornez mon cœur, si pauvre et misérable. Vous voyez ce qui lui manque. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1918.
Jésus, vous m’aimez, oui, vous m’aimez, car je souffre. Mon âme est dans la souffrance. Non, mon Dieu, je ne repousse pas le calice que vous me présentez pour y boire. J’ose souffrir pour vous. Donc. Jésus, j’ai confiance en vous ! Malgré toutes ces épreuves, mon Dieu, je vous resterai fidèle. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1918.
Vive mon Jésus, au très saint Sacrement de l’Autel, où je puis venir vous voir, vous parler, où je reçois force et courage, où vous m’attendez pour me donner vos grâces. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1918.
En Jésus seul, on puise le courage généreux ; c’est au pied de sa croix qu’on apprend à aimer à la manière des saints. Peu à peu, Jésus prend tout… Il veut tout, tout et alors… tout, autour de nous, semble s’enfuir et nous délaisser, seul l’ami fidèle reste… Lettre de Sœur Eugénie Caps à Abbé Eich, 1926.
Mon Jésus, comment vous rendre toutes vos bontés et vos tendresses envers moi ? Par mon amour pour vous, qui ne sera jamais assez grand, mais j’ai cette Mère chérie que vous m’avez donnée ; par elle, je deviendrai meilleure et bonne ; je remets tout entre ses mains. Mon amour envers vous passera d’abord par elle et puis, oh ! Mon Jésus, tout sera bien. Vous comprenez tout ce que cela veut dire. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1918.
Mon Jésus, vous avez voulu souffrir pour moi, pour m’ouvrir la porte du Ciel, pour me voir heureuse auprès de vous un jour dans la patrie ; comment, moi, ne devrais-je pas souffrir joyeusement pour vous, et uniquement pour vous, mon Jésus, et vous ma bonne Mère. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1919.
Jésus, quelle belle fête aujourd’hui ! Anniversaire trop peu fêté, l’apparition de Notre-Dame de Lourdes à cette humble enfant, Bernadette. Quelle marque d’amour pour nous les enfants de votre Sainte Église ! Merci ! Bonne Mère, de nous montrer votre protection en vous montrant déjà à certaines âmes déjà ici-bas. Quelles grâces abondantes nous viennent de cette grotte bénie, où vous avez prié votre rosaire avec cette enfant. Que de guérisons des corps et des âmes en ces saints lieux ! Journal de Sœur Eugénie Caps, 1918.
12
Jésus, encore une journée que vous me donnez pour travailler pour vous et au salut de mon âme. Je vous l’offre et vous la consacre, par Marie. C’est aujourd’hui mardi, jour qui est consacré à votre très saint Nom. « Jésus » ! Nom si court et petit, mais qui renferme tant de choses. Nom béni et saint, nom de mon Sauveur. Vive le Nom de Jésus. Oh ! Que ce doux nom me revienne à chaque instant du jour ! N’est-ce pas comme une communion spirituelle, lorsque je redis ce Nom de « Jésus » ? Journal de Sœur Eugénie Caps, 1918.
Chère Mère, j’ose vivre dans votre très saint cœur si pur et beau ! C’est par vous seulement que j’arriverai à Jésus. Vous m’aimez, ma Mère, puisque au pied de la croix de Jésus, vous m’avez prise pour votre enfant, car Jésus lui-même, m’a donnée à vous comme telle, et vous, vous m’avez été remise comme Mère. Donc, vous avez une place pour moi dans votre cœur, et je dois vivre dedans pour toujours. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1919.
Je marche sur le chemin du sacrifice, mais encore plus celui de l’amour. Lorsque je dis « Mon Dieu, par amour pour Vous », tout marche bien. Un cœur qui aime vraiment le Bon Dieu ne demande jamais le pourquoi. Notre œuvre de Sœurs Missionnaires est sur pied, il faut la maintenir avec la grâce de Dieu. Lettre de Sœur Eugénie Caps à Abbé Eich, 1921.
Quel bonheur pour moi d’être auprès de votre saint autel ! Si seulement je pouvais vous aimer d’un très grand amour, pour vous faire oublier toutes les peines qu’on vous fait, surtout celles que je vous ai faites moi-même ! Je me jette en ce moment au pied de votre autel et je vous prie : oubliez mon Jésus, toutes les peines, pardonnez à une grande pécheresse comme moi ! Je veux vous aimer de tout mon pauvre cœur, par et avec Marie et saint Joseph. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1919.
Mon Jésus, j’allais parfois vous chercher si loin, alors que vous étiez bien près. Comment peut-on comprendre une telle bonté de la part d’un Dieu envers ses créatures, sans être saisi d’amour pour lui. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1917.
Oui, Jésus, je ne garderai que le juste nécessaire à mon usage, afin que mon cœur ne soit attaché à rien d’autre qu’à vous, mon bien-aimé Jésus. Mais, intérieurement, vous me demandez aussi de me défaire de mes idées, de ma manière d’agir, afin de vous laisser libre cours pour gouverner mon âme. Ce sont vos vues, vos désirs que je dois suivre en toutes choses. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1922.
Jésus, vous avez bien raison de me faire voir que toutes les grâces nous sont accordées par Marie. O Marie, bonne Mère, pardon pour ma négligence. Recevez-moi de la part de Jésus. Oh ! Qu’il fait bon auprès de vous. Par vous, à Jésus. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1917.
Me perdre tout en vous, m’effacer, m’humilier, me faire petite, m’abandonner dans une entière confiance, pour vous aimer parfaitement et pour que mes Noirs tant aimés vous connaissent, vous aiment et vous servent. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1931.
Mon cher Saint Joseph, restez auprès de Jésus, à ma place, car de mon cœur ne sortira jamais un amour comme le vôtre. Aimez Jésus pour moi, et que pour toujours mon amour pour Jésus soit uni au vôtre ! Ah ! Mon bon Saint Joseph, vous voilà pris par votre petite fille. C’est vous la cause si je viens de découvrir un moyen d’aimer Jésus toujours d’une manière qui lui plaira. Maintenant je connais un cœur qui, toujours aimera Jésus pour moi. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1919.
Imiter vos vertus, ô Jésus, doux et humble de cœur, je vous le demande et ferai de mon mieux : votre charité, votre dévouement, votre obéissance, votre silence, générosité, indulgence, douceur, humilité, patience, résignation. O donnez-moi ces vertus. Vos grâces pour bien faire toutes choses selon votre très sainte volonté. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1922.
O Jésus-Hostie, notre refuge, notre consolation sur terre. Vous ne pouviez pas nous laisser seuls au milieu du monde. Votre cœur aimant reste dans cette blanche Hostie, par amour ! Hostie pour hostie, je serai hostie pour Jésus. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1922.
Jésus, vous êtes ma force et mon courage ! Comment ne pas avoir confiance en vous, vous qui êtes si bon pour moi. Oui, Jésus, c’est bien vrai cela, quand tout le monde m’aura laissée seule, quand je serai bien seule et au milieu de bien des tourments et des souffrances, je ne serai tout de même jamais seule, non ! Car vous, mon Jésus, vous serez alors bien près de moi, même si je ne vous vois pas. Oh ! Maintenant, je vois que vous ne m’avez pas laissée seule. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1915.
O mon Jésus, je vous aime ! O Marie, dites-le à Jésus. Vous, bonne Mère, c’est à vous que je confie tout cela. Vous le direz à Jésus, il acceptera tout par vos mains. Oh, je peux être tranquille, vous mettrez ce qu’il y manque et Jésus sera content. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1917.
Ne pas vouloir être partout, tout voir, tout entendre, car cela ne fait pas de bien. Les yeux, la bouche, les oreilles sont là pour Dieu, pas pour le monde et ses plaisirs. Allons, mon âme, en avant pour Dieu, sa gloire et le salut de nos pauvres frères noirs. Pas de lâcheté, pas de petitesse, non, ce n’est pas pour une Sœur Missionnaire ; allons, en avant, de bonne foi et pour toujours. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1922.
Jésus, je ne vous quitterai pas, non, malgré la pesanteur du fardeau ! Vous me faites marcher sur l’amer chemin du calvaire, mais je ne reculerai pas. Je veux aller avec vous à la croix ! Là où vous m’avez devancée, vous m’aiderez à vous suivre. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1915.
Le regard sur Jésus au tabernacle, sous le même toit que moi, me ranimera toujours ; pour lui, tout me devient doux ! Que jamais je ne l’oublie, que tout soit pour l’amour, pour Dieu. Les promesses sont vite faites, mais il faut aussi persévérer toujours dans le bon chemin. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1922.
Il faut à cette œuvre un fondement solide, une piété profonde, une vraie sainteté… Comment être face à face avec Jésus sans être sainte ?… Je ne suis encore qu’imperfection, mais je veux tendre à une perfection telle que Jésus me la demande ! Journal de Sœur Eugénie Caps, 1922.
Mars
Nous voilà dans votre beau mois, mon bon Saint Joseph ! Que Vous dire ? Oh ! Pas une longue litanie, car vous n’aimez pas de trop grands compliments : je vous souris, et puis encore des prières, comment dire cela, enfin, Saint Joseph, il faut avoir confiance et puis voilà. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1918.
Nous sommes les enfants du bon Dieu, les enfants de Marie et de Joseph, et si nous n’avons personne sur terre qui nous comprenne, alors ne soyons ni tristes, ni abattus, nous vivons spirituellement et notre famille à nous se trouve au Ciel : le bon Dieu c’est notre Père, Marie, notre Mère, Jésus notre Époux, Saint Joseph notre homme d’affaires, notre protecteur, notre modèle, surtout durant ce joli mois de Mars. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1919.
Jésus, je tiens ferme à ma vocation, oui, je ferai ce que Vous voulez ; faire en tout Votre très Sainte Volonté pour faire en cela Votre bon plaisir. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1918.
Le plus difficile est passé. Broyez votre petit instrument, mettez-le dans un coin, tout ce que vous voudrez. Pourvu que vous soyez glorifié, que les âmes de mes chers noirs soient sauvées, le reste ne compte pas ! Seigneur, donnez-moi la force d’aller jusqu’au bout, de vous servir avec fidélité. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1922.
Jésus, vous continuez à m’instruire intérieurement ! Ma vie se simplifie, l’unique nécessaire est de vous connaître et de bien vous servir, vous aimer. Dernièrement, sentant toutes mes misères au moment de vous recevoir en la sainte communion, vous m’avez fait comprendre que vous avez mérité pour moi, et, pour vos mérites, je me suis présentée au banquet sacré. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1927.
Recourons à Marie, toujours ; elle nous aidera d’une façon bien certaine et nous n’aurons rien à craindre dans cet exil terrestre. O mon âme, aimons, aimons Jésus et sa Mère ; aimons-les, puisque nous avons été choisis pour cela. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1917.
Imiter vos chères vertus, Saint Joseph, avec la meilleure marque de dévotion envers vous. Je trouve en vous tant de vertus propres à ma vie de noviciat : humilité, simplicité, douceur, charité, amour, obéissance, silence, recueillement, prière, union à Jésus et Marie, vie pour eux et en eux. Votre vie cachée en Dieu me fortifie et me donne courage pour l’avenir. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1922.
Saint Joseph est simple et humble lui-même. Il aime que l’on vienne à lui sans beaucoup de cérémonies. Me voici ! Un petit signe, un salut, un regard, et lui, il est bien content. Il m’est arrivé de vouloir lui demander quelque chose et je commençais à lui dire ce que je voulais, et voici que, tout d’un coup, je m’arrête et ne dis plus un mot de ma demande. La confiance était là et la grâce accordée. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1919.
Que je vous remercie, ô mon Dieu, de la formation que je reçois en ce moment ; je sens tout un changement qui s’opère en moi, et ma nature, jadis si rebelle, se plie plus facilement, surtout depuis que je pratique cette mortification des sens. J’y mets toute ma bonne volonté et sens, mon Dieu, que vous ne me refuserez pas votre grâce. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1923.
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Une œuvre coûte cher, immensément cher ! Peu importent nos souffrances, pourvu que le bien se fasse. Jésus arrive à ses fins malgré tout. Lettre de Sœur Eugénie Caps à Catherine Frentz, 1929.
En s’éveillant, on doit être de suite en rapport avec la présence de Dieu et élever son cœur vers lui par la petite prière « Mon Jésus, tout pour vous et les âmes ». Dieu nous voit, Dieu nous connaît. Il a veillé sur nous pendant la nuit, et, par ce réveil, nous a donné un témoignage de sa bonté infinie. Si cela devait nous peser de nous lever dès que la cloche sonne et de sortir du lit, comme cela est demandé, alors nous voudrons bien penser à Jésus et nous dire « Jésus a fait pour moi infiniment plus ». Journal de Sœur Eugénie Caps, 1921.
Ne pensez ni au passé, ni à l’avenir, rien ne nous appartient. Ne cherchez qu’à bien sanctifier le moment présent. Profitez de toutes les personnes et de tous les événements comme autant d’échelons pour monter à Jésus, le divin époux de nos âmes. Lettre de Sœur Eugénie Caps à Catherine Frentz, 1928.
Jésus, si humble dans cette petite Hostie blanche, vous êtes toute ma consolation et mon amour. Jésus vous serez mon ami fidèle lorsque les épreuves surviendront, lorsque je me sentirai faible et sans force, je viendrai à votre Tabernacle et, me confiant en vous seul, je ne saurais repartir sans force et courage. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1922.
Oui, mon Jésus, oui j’accepte tout de votre main bénie, toujours comme vous le voudrez et selon votre très sainte volonté. Pour Vous plaire, pour vous savoir content ! Journal de Sœur Eugénie Caps, 1918.
Les œuvres de Dieu se nourrissent de peines et de sacrifices, nous le savions fort bien avant, et maintenant de même. Mais ne croyez pas que nous sommes dans la tristesse ; pour cela, non, non. Nous ne perdons pas courage, même si tout repose sur nous. Nous marchons avec la grâce de Dieu, et tant que Saint Joseph existe, nous ne serons jamais orphelines. Lettre de Sœur Eugénie Caps à Abbé Eich, 1928.
Saint Joseph, nous voulons suivre Jésus là où il nous appelle. A vous de nous préparer un avenir digne de Jésus, de Marie notre Mère et de vous. Notre première maison vous sera consacrée ! Saint Joseph, nous voulons tous faire la volonté de Jésus et nous voulons l’avoir faite à notre heure dernière. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1919.
O Dieu ! De vous nous viennent toutes grâces ! Sans elles nous ne pouvons rien. Ô Saint-Esprit, remplissez-nous de votre esprit d’amour, de charité, d’humilité, d’abandon, de patience ; donnez-nous : force, lumière, sagesse, crainte de Dieu et tant d’autres grâces. O mon Dieu, vos grâces sont toutes à notre disposition et vous êtes prêt à les donner à qui vous les demande. La porte de vos grâces n’est fermée pour personne. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1922.
Que rien ne nous trouble, que rien ne nous décourage, nous ne serions plus sûres de notre affaire. Nous voulons uniquement les missions, nous avons en main tout ce qu’il nous faut pour travailler ! Mon Dieu ! Ne permettez pas qu’on nous trouble ! Journal de Sœur Eugénie Caps, 1921.
Mon bon Saint Joseph, mon homme d’affaires, je vous confie cette œuvre, je vous en prie, réglez tout pour le mieux. Donnez-nous un logement pour Jésus là-bas auprès de ces pauvres païens, donnez-nous un petit coin auprès de Jésus. Choisissez-nous notre champ d’action pour travailler ; pour Jésus, pour le plus grand bien de nos pauvres âmes ; surtout pour le salut des âmes qui ne connaissent pas encore ce bon Jésus, qui est venu sur terre pour eux aussi. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1922.
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Oh ! Quel beau jour, mon Jésus, de vous recevoir encore une fois presque journellement. Oh ! Pain céleste, qui me faites vivre et qui me donnez force et courage. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1918.
Jésus, lorsque je médite sur vos souffrances endurées pour me racheter, je suis confuse de voir le peu d’énergie que je montre dans l’avancement de la vie spirituelle. Je suis faible mais il faut me donner votre force. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1922.
Jésus, le bon Pasteur ! Quel mot sublime ! Quelle douce allégresse, passe dans l’âme de celui qui veut l’entendre. Jésus vient à nous d’une façon si douce et simple. Il vient chercher ses brebis avec cette douceur et cette simplicité qui touche nos âmes soupirantes. Laissons-nous aller à Lui, notre bon Pasteur ! Journal de Sœur Eugénie Caps, 1922.
L’œuvre ne sera belle à vos yeux que lorsque nous trouverons à la base : une solide piété, une humilité profonde, une charité parfaite, un dévouement sans bornes, un esprit de sacrifice par pur amour pour Dieu ! Journal de Sœur Eugénie Caps, 1922.
Mon âme s’ouvre toute grande à la grâce, je sens que ce Dieu, si bon et si miséricordieux, laisse goûter les bienfaits de sa grâce. Me vider de moi-même pour me remplir de Dieu. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1923.
Jésus, vous nous avez fait une bien grande grâce en nous donnant votre Mère pour la Nôtre. Nous sommes sous sa garde et, comme nous sommes ses enfants, elle nous donnera toutes les grâces que nous demanderons par elle. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1919.
Mon Jésus, demandez de moi le plus grand sacrifice pour vous gagner cette âme, je vous le donnerai avec joie ! O Jésus, dites « oui », et elle sera sauvée. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1916.
O Saint-Esprit, vous le Consolateur que le Fils nous a promis, vous êtes le Dieu d’amour et de sanctification. Vous me remplissez de vos grâces. Donnez-moi les grâces nécessaires à ma vocation de Sœur Missionnaire du Saint-Esprit. Oui, je vous adore Dieu de paix et de lumière éternelle. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1921.
Jésus, non, vous ne me trompez pas et pourtant, je doute. Jésus, aidez-moi à le croire. Mais vous voyez la tempête qu’il y a en moi. Non, que je sois appelée pour une chose pareille me paraît impossible, je voudrais la jeter loin de moi. Mais, si cela est votre sainte volonté, alors, je veux l’accepter et ne pas rejeter les peines et sacrifices qu’elle demande. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1915.
Mon Jésus si bon, je n’ai aucune peine à m’unir à vous. Votre sainte présence me poursuit partout. Comme vous ne cessez de m’instruire chaque jour, je puis m’unir davantage à vous. Oh ! Ce commerce de vie intérieure avec vous ! Je sais que vous êtes mon compagnon d’exil. Par amour, vous vous faites mon prisonnier afin de m’instruire. Vous me donnez votre exemple et vos paroles. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1922.
Pourquoi attendre encore d’autres moments ; non, mon âme il est temps, grand temps de bien faire toutes choses. Marche et regarde ton divin Modèle Jésus Christ. Il ne recule devant aucun sacrifice, et son cœur est prêt à donner la dernière goutte de son sang précieux. Il nous a aimés jusqu’à donner son sang pour nous ! Journal de Sœur Eugénie Caps, 1922.
Quand on aime ce bon Saint Joseph, et qu’on a confiance en Lui, on ne doit pas avoir peur. Quand je cause de vous, ou que je vous vois, alors je suis parfois dans une joie que je ressens entièrement, et qui me fait sourire et être contente. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1922.
Avril
1
Mon Jésus, je veux vous aimer non pas de bouche, mais de tout cœur, ce qui veut dire en œuvre. Lorsque je fais quelque chose pour vous, je le fais par amour pour vous ; le vrai amour se montre dans les œuvres, et je veux vous aimer, comme personne ne vous a encore aimé. O mon Dieu, que je voudrais vous faire encore aujourd’hui un acte de parfait amour ! Journal de Sœur Eugénie Caps, 1917.
2
Me confier en Dieu, me laisser conduire comme bon lui semble, sans jamais me décourager ou m’attrister. Me renoncer en toutes choses pour n’avoir qu’un seul désir : celui de plaire à Dieu. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1924.
3
Mon Jésus, je veux suivre votre appel. Je veux vous servir. Mais je ne comprends que faiblement votre bonté, votre amour à mon égard. Je ne le mérite pas davantage, mais, puisque vous m’attirez ainsi à vous, faites-moi alors aussi bien tout clairement connaître ce que vous désirez de moi. Ô, mon sauveur et sanctificateur, ne me laissez pas oublier un seul instant votre sainte présence. Laissez-moi en tout louer et bénir votre bonté et toute puissance. Laissez-moi vous aimer en actions. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1916.
4
Mon Dieu, que votre très sainte volonté soit faite et non la mienne. Je ne veux que ce que vous voulez et je me résigne à tout… tout… Que l’œuvre soit faite selon vos desseins. Je mets toute ma confiance en Vous. Pour vous seul, mon Dieu ! Journal de Sœur Eugénie Caps, 1922.
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Mon Dieu, qu’il fait bon s’abandonner entre vos mains, qu’il fait bon de sortir de soi-même pour ne plus vivre que de vous seul. J’ai compris cela ces dernières semaines et j’en vis. Certes, la nature réclame ses droits et ne veut pas de tout cela, mais un bon coup, un élan vers Dieu, et elle se tait. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1922.