Chaque année, les Soeurs Spiritaines ont la joie de faire mémoire de l’anniversaire de naissance de Soeur Eugénie Caps, leur Fondatrice. Rappelons que Soeur Eugénie est Lorraine, native de Loudrefing, en Moselle, née le 3 juin 1892.

Nous pouvons lire, dans son récit autobiographique « Ma Vocation », un petit commentaire qui décrit très bien l’ambiance de ses premières années, vécues au sein d’un foyer protecteur et aimant.

La petite croix noire placée au dessus du toit, indique la Maison où Eugénie est née, le 3 juin 1892.

« Sœur Eugénie Caps a vécu une enfance heureuse en famille. Elle ne cesse de remercier le Seigneur pour ses Parents. Très vive, meneuse de caractère et au regard contemplatif, Eugénie est une enfant attachante. Elle apprécie tout ce qu’elle découvre de la vie et se laisse émerveiller. Eugénie se sentait profondément aimée et à son tour, elle aimait aussi tous ceux et celles qui l’entouraient ». Ma Vocation, Collection Spiritaine n°3, page 7.

Écoutons Eugénie partager ce qui l’a particulièrement touchée durant son enfance:

« Il m’est facile avec l’aide de Dieu, de me souvenir des années de mon enfance, passées auprès de mes bien-aimés Parents, profondément chrétiens. Un de mes tout premiers souvenirs est la prière et le chapelet dits en commun chaque soir. Avec quel recueillement j’entendais Maman présider les prières. Le petit lutin d’Eugénie, d’une nature vive, ardente, était parfaitement tranquille, mais que de fois Maman chérie me tenait près d’elle, et que de fois aussi je comptais les « Ave Maria » encore à réciter. Cependant, je tenais bon jusqu’au bout. Mes parents me gardaient avec un soin jaloux, je me rappelle combien ils tenaient à ce que je sois exacte en toutes choses, surtout tenaient-ils à l’obéissance ». Ma Vocation, Collection Spiritaine n°3, page 7.

À gauche, Eugénie Caps, enfant, entourée de sa famille.

Avec Eugénie rendons grâce à Dieu, pour tous les parents qui prennent le temps et le soin d’éduquer et d’accompagner leurs enfants dans leur cheminement de foi, pour faire la rencontre progressive de Jésus et de Marie. Ils leur ouvrent un chemin de joie, de bonheur, et d’espérance de vie éternelle, puisque Jésus dit, dans l’Évangile de Saint Jean, au chapitre 17, verset 3, « la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ ».

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