7 mars

Imiter vos chères vertus, Saint Joseph, avec la meilleure marque de dévotion envers vous. Je trouve en vous tant de vertus propres à ma vie de noviciat : humilité, simplicité, douceur, charité, amour, obéissance, silence, recueillement, prière, union à Jésus et Marie, vie pour eux et en eux. Votre vie cachée en Dieu me fortifie et me donne courage pour l’avenir. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1922.

8  mars

Saint Joseph est simple et humble lui-même. Il aime que l’on vienne à lui sans beaucoup de cérémonies. Me voici ! Un petit signe, un salut, un regard, et lui, il est bien content. Il m’est arrivé de vouloir lui demander quelque chose et je commençais à lui dire ce que je voulais, et voici que, tout d’un coup, je m’arrête et ne dis plus un mot de ma demande. La confiance était là et la grâce accordée. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1919.

9  mars

Que je vous remercie, ô mon Dieu, de la formation que je reçois en ce moment ; je sens tout un changement qui s’opère en moi, et ma nature, jadis si rebelle, se plie plus facilement, surtout depuis que je pratique cette mortification des sens. J’y mets toute ma bonne volonté et sens, mon Dieu, que vous ne me refuserez pas votre grâce. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1923.

10  mars

Une œuvre coûte cher, immensément cher ! Peu importent nos souffrances, pourvu que le bien se fasse. Jésus arrive à ses fins malgré tout. Lettre de Sœur Eugénie Caps à Catherine Frentz, 1929.

11  mars

En s’éveillant, on doit être de suite en rapport avec la présence de Dieu et élever son cœur vers lui par la petite prière « Mon Jésus, tout pour vous et les âmes ». Dieu nous voit, Dieu nous connaît. Il a veillé sur nous pendant la nuit, et, par ce réveil, nous a donné un témoignage de sa bonté infinie. Si cela devait nous peser de nous lever dès que la cloche sonne et de sortir du lit, comme cela est demandé, alors nous voudrons bien penser à Jésus et nous dire « Jésus a fait pour moi infiniment plus ». Journal de Sœur Eugénie Caps, 1921.

12  mars

Ne pensez ni au passé, ni à l’avenir, rien ne nous appartient. Ne cherchez qu’à bien sanctifier le moment présent. Profitez de toutes les personnes et de tous les événements comme autant d’échelons pour monter à Jésus, le divin époux de nos âmes. Lettre de Sœur Eugénie Caps à Catherine Frentz, 1928.

13  mars

Jésus, si humble dans cette petite Hostie blanche, vous êtes toute ma consolation et mon amour. Jésus vous serez mon ami fidèle lorsque les épreuves surviendront, lorsque je me sentirai faible et sans force, je viendrai à votre Tabernacle et, me confiant en vous seul, je ne saurais repartir sans force et courage. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1922.