Hannah Mischo, une jeune Volontaire allemande MaZ, nous partage son séjour à la Communauté des Soeurs Spirtaines de Mvolyé, au Cameroun.

D’être envoyé en mission à l’étranger fait profondément partie de la vie missionnaire. Grâce à l’organisme MaZ, même les jeunes allemands ont la possibilité de faire cette expérience et de travailler dans des œuvres missionnaires en vivant dans les communautés religieuses. Lorsque j’ai entendu parler pour la première fois des MaZ, Missionar auf Zeit, j’ai tout de suite su que je voulais aussi devenir missionnaire pour un temps. Après plusieurs week-ends de préparation en Allemagne et un séjour de deux semaines à la Maison-mère des Spiritaines en France, je ne pouvais plus attendre mon départ pour le Cameroun, j’étais impatiente.

Une fois arrivée à Yaoundé, j’ai vite trouvé ma place dans la Communauté de Mvolyé et les Sœurs m’ont beaucoup aidée à m’adapter à la vie camerounaise. Surtout la nourriture camerounaise, je l’ai tout de suite appréciée et maintenant, je ne peux plus imaginer de vivre sans les plats comme « le couscous manioc » ou « les plantains frits ». De même pour la ville de Yaoundé, avec tous ses quartiers, les taxis et les marchés que j’ai aimés découvrir. Pendant mon année, à chaque minute de libre, j’en profitais pour me balader à Yaoundé, découvrir les quartiers et parler avec les gens au marché.

Le travail dans les Œuvres fait aussi partie de la vie missionnaire. C’est la raison pour laquelle je travaillais trois jours par semaine à l’école maternelle et le reste des jours au dispensaire. Au début, les enfants de la maternelle ont exigé de moi beaucoup de patience et d’endurance. Puis après quelques semaines, je pouvais déjà bien aider une des Maitresses en grande section, par exemple avec les cours d’anglais ou de musique. C’est ainsi que pour Noël, les élèves ont pu chanter aussi en allemand.

Communauté des Spiritaines et Annah à Mvolyé, au Cameroun.

Le travail au dispensaire me donnait la possibilité d’apprendre beaucoup de nouvelles choses et de découvrir le domaine de la santé. Les deux premiers mois, mes collègues m’ont bien montré les différentes tâches au dispensaire. C’est grâce à cela qu’assez vite, j’ai commencé à bien travailler, surtout à la pharmacie et à la caisse. Tout au long de ces mois, j’ai pu remarquer que le travail avec les malades me plaisait beaucoup et que je désirais bien continuer dans le domaine de la santé. Raison pour laquelle, je vais commencer des études de médecine à mon retour en Allemagne.

Avant mon séjour au Cameroun, je ne pouvais pas imaginer la vie des sœurs et la vie en communauté. Entre-temps, j’ai découvert la richesse de cette vie avec toute sa joie et tous les bons moments que nous passons ensemble, qu’il s’agisse du travail à la cuisine, des partages pendant le repas ou le silence dans la chapelle.