« Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa, homme et femme Il les créa ». (Gen 1, 27).
Avant tout, il est important de dire que les femmes de Lungni sont pleines de reconnaissance au Maître de la Moisson pour l’envoi des Sœurs Missionnaires du Saint-Esprit parmi les plus défavorisés.
Elles sont remplies d’enthousiasme et d’espoir par la présence des Sœurs parce qu’avec elles, toutes ces femmes auront la possibilité de réfléchir et d’approfondir le sacrement du mariage. Plusieurs raisons motivent leur espoir
Dans le concret, selon la culture, une femme est simplement donnée en mariage à un homme, sans savoir vraiment qui il est, quelles sont ses origines, ou sa famille.
Egalement, selon la culture, l’homme peut avoir plusieurs femmes, ceci est tout à fait normal. Et les enfants, dans cette situation, comment assurer leur éducation ? Les femmes ont l’entière responsabilité et en même temps, la préoccupation de toute la famille, des enfants, les former, les éduquer, assumant à la fois le rôle du père et de la mère.
Ces femmes, souvent pauvres, désirent faire quelque chose pour elles-mêmes et pas seulement dépendre des autres. La grande majorité souhaite de l’aide qui aujourd’hui ou demain pourra être leur gagne-pain. Par exemple : être formées ou apprendre différents métiers, simples et pratiques comme faire du savon, la couture, des chapelets et tant d’autres choses qui rendraient leur vie plus simple, plus heureuse.
Cette situation m’a profondément touchée. Réfléchissant sur ce que j’ai vécu dans ce milieu un texte biblique m’inspire :
« De toutes manières, Seigneur, tu as magnifié ton peuple et l’as couvert de gloire. Tu le l’as pas dédaigné, en tout temps et en tout lieu tu l’as assisté ». (Sag 19, 22).