Le 21 mai 1927, Soeur Eugénie écrit à  son amie Catherine Frentz

Marchez confiante, calme et paisible devant le Seigneur. Laissez-Le guider votre barque. Il la ramènera au port. Si vous saviez par quels chemins le Seigneur m’a conduite ! Comme Il m’a appris à  me jeter entre Ses bras et là  c’est le repos. Les miséricordes du Seigneur je les chanterai éternellement !

Mourons à  nous-mêmes afin que Jésus seul vive en nous. Vivons d’abnégation sur toute la ligne. Gardons le calme même lorsque tout semble crouler, rien n’arrive sans la permission du Bon Dieu, seul son unique bon plaisir compte, le reste importe peu. Pas d’attaches à  nous mêmes, à  nos vues personnelles, sacrifions tout. Vivons de Foi, qu’elle soit vive à  transporter les montagnes. Nous voulons être à  Dieu entièrement, ne gardons alors rien pour nous, il faut que nous soyons légères comme des plumes, il faut que nous volions librement.

Si nous implorons notre bonne Mère du Ciel elle nous aidera et nous facilitera la vie d’union intense à  Jésus, elle nous conduira dans les appartements secrets du Roi ! Saint Joseph ne restera pas à  l’arrière, il est un Protecteur fidèle, confions-lui la marche de notre vie intérieure.

« Soyons Missionnaires, soyons des Saintes ! »

Soeur Marie-Eugénie Caps