Soeur Teresa Maria Sapalo

Sœur Teresa Sapalo, Spiritaine Angolaise, en mission à Dumaguete, aux Philippines, nous relate la naissance du groupe EugénieJeunes dans le secteur pastoral de Dumaguete.

Lorsque j’ai commencé à rencontrer des jeunes filles dans les paroisses où je vais pour les activités des Communautés Ecclésiales de Base, c’était dans le but de leur faire découvrir la vie religieuse, bref, de faire de l’animation vocationnelle. Mais, je me suis rendu compte qu’elles ne sont pas encore bien préparées pour accueillir et comprendre ce sujet.  Puisque nous commençons à peine à nous réunir, elles sont encore timides et réservées. C’est ainsi que j’ai abandonné l’idée d’une animation vocationnelle pour me tourner vers la création d’un groupe EugénieJeunes.

J’ai invité les jeunes à constituer un groupe EugénieJeunes, et elles ont toutes accepté. Nous avons formé un groupe dans Messenger pour faciliter la communication entre-nous. Deux rencontres en présentiel ont déjà eu lieu, et le reste du temps, nous avons communiqué par téléphone, à travers l’application Messenger. Actuellement, elles sont très intéressées et désirent en savoir plus sur Sœur Eugénie Caps. C’est donc le moment favorable pour avancer avec elles. Pour la prochaine rencontre que nous sommes en train de planifier, j’aimerais leur parler du message du Pape François, « J’ai besoin de toi », besoin de proximité, d’attention et de sacrifice. Pour la seconde rencontre, je parlerai de l’expérience de Sœur Eugénie Caps. Et, au fur et à mesure que nous avancerons, nous pourrons découvrir d’autres besoins. Ces Jeunes ont certainement des sujets qu’elles souhaiteraient que nous abordions ensemble, mais pour l’instant, je ne saurais dire lesquels. Je ne pourrai avoir une idée que lorsque j’aurai vraiment progressé avec le groupe. Ce n’est pas facile de réunir les Jeunes, puisqu’elles ont souvent des activités à l’école. Donc, je vais essayer d’avancer à petits pas avec elles.

Sœur Teresa Sapalo et les jeunes du groupe EugénieJeunes.

Je sens leur désir d’appartenir à un groupe. Elles aimeraient sûrement pouvoir porter un signe vestimentaire distinctif, mais pour l’heure, cela me paraît trop tôt. Nous devons cheminer un peu avant d’en arriver là.

Extrait d’un échange de Sœur Teresa Sapalo avec un membre de l’Équipe EugénieJeunes.