Vive mon Jésus, au très saint Sacrement de l’Autel, où je puis venir vous voir, vous parler, où je reçois force et courage, où vous m’attendez pour me donner vos grâces. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1918.
8 février
En Jésus seul, on puise le courage généreux ; c’est au pied de sa croix qu’on apprend à aimer à la manière des saints. Peu à peu, Jésus prend tout… Il veut tout, tout et alors… tout, autour de nous, semble s’enfuir et nous délaisser, seul l’ami fidèle reste… Lettre de Sœur Eugénie Caps à Abbé Eich, 1926.
9 février
Mon Jésus, comment vous rendre toutes vos bontés et vos tendresses envers moi ? Par mon amour pour vous, qui ne sera jamais assez grand, mais j’ai cette Mère chérie que vous m’avez donnée ; par elle, je deviendrai meilleure et bonne ; je remets tout entre ses mains. Mon amour envers vous passera d’abord par elle et puis, oh ! Mon Jésus, tout sera bien. Vous comprenez tout ce que cela veut dire. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1918.
10 février
Mon Jésus, vous avez voulu souffrir pour moi, pour m’ouvrir la porte du Ciel, pour me voir heureuse auprès de vous un jour dans la patrie ; comment, moi, ne devrais-je pas souffrir joyeusement pour vous, et uniquement pour vous, mon Jésus, et vous ma bonne Mère. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1919.
11 février
Jésus, quelle belle fête aujourd’hui ! Anniversaire trop peu fêté, l’apparition de Notre-Dame de Lourdes à cette humble enfant, Bernadette. Quelle marque d’amour pour nous les enfants de votre Sainte Eglise ! Merci ! Bonne Mère, de nous montrer votre protection en vous montrant déjà à certaines âmes déjà ici-bas. Quelles grâces abondantes nous viennent de cette grotte bénie, où vous avez prié votre rosaire avec cette enfant. Que de guérisons des corps et des âmes en ces saints lieux ! Journal de Sœur Eugénie Caps, 1918.
12 février
Jésus, encore une journée que vous me donnez pour travailler pour vous et au salut de mon âme. Je vous l’offre et vous la consacre, par Marie. C’est aujourd’hui mardi, jour qui est consacré à votre très saint Nom. « Jésus » ! Nom si court et petit, mais qui renferme tant de choses. Nom béni et saint, nom de mon Sauveur. Vive le Nom de Jésus. Oh ! Que ce doux nom me revienne à chaque instant du jour ! N’est-ce pas comme une communion spirituelle, lorsque je redis ce Nom de « Jésus » ? Journal de Sœur Eugénie Caps, 1918.
13 février
Chère Mère, j’ose vivre dans votre très saint cœur si pur et beau ! C’est par vous seulement que j’arriverai à Jésus. Vous m’aimez, ma Mère, puisque au pied de la croix de Jésus, vous m’avez prise pour votre enfant, car Jésus lui-même, m’a donnée à vous comme telle, et vous, vous m’avez été remise comme Mère. Donc, vous avez une place pour moi dans votre cœur, et je dois vivre dedans pour toujours. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1919.