1er février

Si je vous possède, je possède tout. Je ne désire rien de plus. Mon Jésus ! Mon cœur est à vous, à vous pour toujours. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1915.

2 février

Mon Jésus, mille « Merci » par Marie et Saint Joseph pour une belle et grande grâce. Sur l’invitation de mon Directeur, j’ai eu le bonheur de toucher la petite porte de votre tabernacle. Jésus, mon amour, avec quel respect et un peu de peur je me suis permis de le faire. Oh ! Bonheur si grand, si pur ! Quel doux souvenir, quelle grâce et quelle récompense après une semaine de peine, de sacrifice, de souffrance ! Journal de Sœur Eugénie Caps, 1919.

3 février

Je vis sur la terre, mais mon cœur n’ose pas s’attacher à toutes ces choses mondaines ; il faut qu’il s’élève au-dessus de tout cela, qu’il ne batte que pour vous, mon Créateur et mon Dieu. Je ne suis qu’une voyageuse sur cette terre ; pour moi, ma patrie c’est le Ciel, où mon Dieu Aimé et ma bonne Mère m’attendent ; donc pas d’asile ici-bas. Je vis sur la terre, je travaille, mais il faut tout faire en Dieu, dans une bonne intention, et pour plaire à Jésus ! Journal de Sœur Eugénie Caps, 1918.

4 février

Jésus Marie Joseph !Je vous salue en union avec les Saints et toutes les âmes qui vous aiment sur la terre ! Bonne fête à très sainte Famille, auprès de laquelle je veux vivre et mourir. Vivre comme votre famille est mon désir, vivre toujours auprès de vous, mon bonheur ! Surtout vivre en pureté, chasteté comme vous. Quelle pureté et aussi quelle grande chasteté je trouve auprès de vous. Ce sont ces trois grandes vertus que je tiens à vous demander pour nous tous en ce jour ! Journal de Sœur Eugénie Caps, 1919.

5 février

Oh ! Ma Mère, aidez-moi à recevoir Jésus. Ornez mon cœur, si pauvre et misérable. Vous voyez ce qui lui manque. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1918.

 6 février

Jésus, vous m’aimez, oui, vous m’aimez, car je souffre. Mon âme est dans la souffrance. Non, mon Dieu, je ne repousse pas le calice que vous me présentez pour y boire. J’ose souffrir pour vous. Donc. Jésus, j’ai confiance en vous ! Malgré toutes ces épreuves, mon Dieu, je vous resterai fidèle. Journal de Sœur Eugénie Caps, 1918.