Petite Sœur Maryvonne Palessonga nous a accompagnées comme Modératrice de notre 14ème Chapitre général.

Petite-soeur-Maryvonne.jpg

Née en République Populaire du Congo, c’est le Centrafrique qui est devenu le pays de sa Mission, de sa consécration religieuse, le pays cher à  son cœur, partageant les joies, les souffrances et les espoirs de ces hommes et femmes, des enfants et des anciens devenus « son peuple ».

Petite Sœur Maryvonne est entrée toute jeune chez les Petites Sœurs du Cœur de Jésus de Bangui. Jeune Institut religieux s’inspirant de la spiritualité du Bienheureux Charles de Foucault. Elle nous confie que c’est grâce à  un père spiritain, curé d’une paroisse à  Brazzaville, le Père René Charrier, qu’elle a pu connaître, découvrir et s’engager chez les Petites Sœurs du Cœur de Jésus.

Dans quelques jours les Petites Sœurs vont célébrer leur Chapitre général. Moment important dans la vie d’une famille religieuse, il le sera davantage dans les circonstances que traverse le pays depuis le mois de décembre dernier. Un contexte de violence, de peur, de pillage que rien ne semble arrêter. Dans ce contexte, c’est par la foi et l’engagement des chrétiens et des responsables de l’Eglise, que la bonté de Dieu peut être exprimée, que l’espérance peut germer et grandir. C’est par ces mots que Mgr Dieudonné Nzapalainga nous encourageait à  demeurer fidèles au peuple dans ces moments difficiles. Et les Petites Sœurs du Cœur de Jésus sont appelées à  vivre cette présence de Dieu au milieu du peuple, regardant les événements avec les yeux de la contemplation, engagées à  vivre la simplicité du peuple et avec eux, améliorer la réalité. Contemplatives apostoliques dans une grande proximité du peuple!

Notre pensée fraternelle, notre prière vont accompagner cette rencontre de nos Petites Sœurs, de Maryvonne et ses compagnes. Que l’Esprit Saint, don du Cœur de Jésus, Esprit de sagesse, de vérité et de liberté, Esprit Consolateur et Défenseur soit leur guide, leur souffle, la source de paix, d’espérance et de joie.

Petite Sœur Maryvonne, MERCI, « singuila mingui » d’avoir été avec nous, proche, fraternelle, ferme et claire dans tes propos : pas de mollesse, attention à  ne pas tomber dans le généricisme (perte de son identité par imitation d’autres). C’est avec humour et une grande sagesse que tu es devenue notre grande sœur pendant ces jours de notre Chapitre général.

Petite-soeur-Maryvonne-1.jpg    Petite-soeur-Maryvonne-3.jpg    Petite-soeur-Maryvonne-4.jpg

Bonne route vers Bangui, et salue avec affection tes Petites Sœurs avec ce YOTO qui nous parle maintenant, qui nous dit qu’ici, le chez nous dont nous partons, et que là -bas, le chez nous qui nous accueille, nous sommes à  l’aise !
YOTO Petite Sœur Maryvonne !