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Les Sœurs Spiritaines font un peu de tout à  la mission d’Itoculo. Elles assument des responsabilités au niveau diocésain et accompagnent des communautés chrétiennes. Participent à  la Caritas, à  l’enfance missionnaire, gèrent le foyer des filles, collaborent dans la santé, dans la Justice et Paix, font du préscolaire, de la couture et de la formation féminine.

Par exemple, le foyer des filles « Eugénie Caps », a de nombreuses demandes depuis l’ouverture de l’école secondaire. Il n’est pas facile de gérer cette pression des hauts fonctionnaires, qui veulent envoyer leurs filles au foyer, car pour eux l’éducation est plus soignée, et garder des places pour les filles des familles pauvres qui vivent loin de l’école.

Une bonne nouvelle! Le centre de santé a reçu une ambulance. Cela signifie sauver des vies. Nous ne pouvons pas oublier la maman enceinte de 8 mois et l’enfant de 6 ans qui sont morts par une intoxication sans avoir la possibilité d’être transférés à  temps à  l’hôpital, par manque de transport.

Le manque d’eau potable engendre beaucoup de maladies de la peau, des maladies urinaires, des parasitoses et le cholera. Le paludisme, le VIH/SIDA et le cholera sont les facteurs que contribuent le plus à  la mort des enfants et des adultes. Sans parler de la dénutrition et de l’anémie.

Dans notre centre de nutrition, de janvier à  novembre de l’année passée, par exemple, ont été inscrits 101 enfants, 15 d’entre eux sont orphelins de mère. De ces 101 enfants, 28 ont été réhabilités. 22 ont désisté par des raisons inconnues. 13 sont décédés, étant donné leur état avancé de dénutrition, de VIH ou tout simplement parce que la famille n’arrivait pas à  suivre le traitement de l’enfant. 35 de ces enfants continuent régulièrement à  fréquentera le centre.

Nous finissions une maison d’accueil à  côté du centre nutritionnel pour les enfants dénutris et leurs familles. Cette maison a 6 chambres, une cuisine extérieure, des toilettes et des douches.

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Le but est d’accueillir des enfants en phase très avancé de dénutrition et en risque de mort. De cette façon, nous pouvons contrôler davantage le suivi alimentaire de l’enfant et les soins de santé.

Par exemple, la petite Lorena âgée de 14 mois, avec ses 4,5 kg, orpheline de mère depuis l’âge de 2 mois, est la première a inauguré cette maison accompagnée de sa grand-mère. Pour le bonheur de tous, en 7 jours, son poids a augmenté de 700 gr. Cette enfant est assistée dans le centre de nutrition depuis décembre 2010, mais la grand-mère n’arrivait pas à  bien suivre, chez elle, la prescription nutritive. Et pour venir chaque semaine au centre, elle faisait 59 km à  pied.

Tout cela nous révèle que le Seigneur nous montre des nouvelles formes pour aider les plus défavorisés de nos sociétés et devenir plus proches de tous ceux qui souffrent.