06 janvier 1921 06 janvier 2011

Notre histoire commence le 6 janvier 1921, fête de l’Epiphanie, avec Eugénie Caps et ses deux compagnes, Elise et Lucie, réunies dans l’église de Farschwiller, en Lorraine, France. Eugenie-2.jpg

L’abbé Eich les accueille:
« Alors, on s’engage pour toujours? – Oui, pour toujours! »
Au cours de la messe, les jeunes filles « s’offrent à  Dieu pour accomplir sa divine volonté et devenir des instruments de salut pour les pauvres Noirs d’Afrique« .
Pour le but de l’oeuvre Eugénie se détermine avec netteté : « Nous serons uniquement missionnaires« .

Les premières 25 Spiritaines prononcent les premiers vœux, le 5 octobre 1924. Le mois suivant un groupe part pour la Martinique, un autre pour le Cameroun et un troisième pour la Suisse.
Ce fut le début de l’aventure missionnaire spiritaine.
Au fil du temps les fondations se suivent… et dans le sillage d’Eugénie de nombreuses vocations spiritaines ont germé. Aujourd’hui, 355 sœurs de 16 nationalités travaillent en 17 pays pour repandre la lumière et l’amour du Christ.

Quelques Sœurs nous partagent leur joie d’être Spiritaine.

Au Brésil, sœur Odile Sene, « J’ai choisi les Spiritaines à  cause de leur simplicité.
J’avais rencontré une Spiritaine, à  la Chorale, à  Ouakam dans ma Paroisse.
Les Spiritaines sont les Pionnières de l’Evangélisation, qui préparent le terrain pour la semence.
Première Evangélisation terrain difficile, pauvreté matérielle et spirituelle, aller vers les plus démunis et abandonnés de la Société et de l’Eglise.
J’essaie par ma mission d’être la voix des sans-voix, de motiver les personnes à  rester debout, lutter pour leurs propres droits afin d’accomplir leurs propres devoirs ».

Au Cameroun, sœur Marie Roumy, « J’ai grandi dans l’amour de Dieu au fur et à  mesure que je travaillais avec les plus démunis. La Congregation a toujours été mon soutien ».

Aux Pays Bas, sœur Léonie Van Uffelen, « Au moment des 90 ans de fondation, nos pensées de gratitude vont surtout à  ces deux spiritaines françaises : sœur Marie-Anne Siegle et sœur Louise Nass qui ont répondu à  l’appel de leurs responsables pour venir fonder aux Pays Bas, en s’appropriant notre langue, notre culture et nos coutumes, pour nous préparer à  devenir des Spiritaines aptes à  répondre à  notre vocation« .

Au Sénégal, sœur Madeleine Blanchet, « Comme Eugénie, nos sœurs Aînées et malades continuent jusqu’au bout leur engagement missionnaire par la prière et l’offrande de leur vie« .

En Angola, sœur Marie Louise Dimé, « Action de grâce pour le don de la Congrégation à  l’Eglise et au monde. Action de grâce pour le don de la vocation spiritaine et missionnaire. Action de grâce pour le don de chaque sœur, ce qui fait que la Congrégation peut s’appeler Famille Spiritaine« .

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