Dolisie, ville située dans la Préfecture du Niari, au sud-ouest de la République du Congo, vit aujourd’hui, essentiellement d’une agriculture de subsistance. Cette ville a subi, il y a environ 10 ans, une guerre civile qui a laissé des traces… et qui contribue à l’accroissement de la pauvreté, ressentie dans les foyers.
Les conditions dans lesquelles la population est soignée interpellent fortement la petite communauté des Sœurs Spiritaines. Elles se proposent susciter dans la population une alternative de qualité et un sérieux au niveau soins.
« Actuellement nous remarquons que dans certains quartiers, les gens meurent facilement non seulement à cause du manque de moyens pour se faire soigner dans les hôpitaux de la ville, mais aussi à cause de la distance qui les sépare de la ville.
Par exemple, le quartier Tahiti qui est situé au pied du Mayombe, forêt et chaîne montagneuse qui traverse la ville de Dolisie, est à environ une heure de marche du centre ville.
Ce quartier est d’accès difficile, à cause de l’état des ruelles, et presque entièrement coupé du reste de la ville, en saison pluvieuse. Cette situation, liée au manque de formation dans ce domaine, pousse la population à une recherche de guérisons populaires hallucinantes, d’où ils en sortent le plus souvent, plus malades qu’avant.
Nous nous sommes senties interpellées par l’ignorance de la population sur les soins de santé primaire.
C’est pourquoi nous avons pensé que la création d’un poste de santé dans ce quartier aiderait à apporter un début de solution au problème.
En créant ainsi un poste de santé à Tahiti, nous entendons aider la population de ce quartier, en lui donnant la possibilité d’avoir facilement accès aux soins de santé primaire et en assurant en même temps une formation sur la santé primaire et familiale. »