57 % de la population de Guinée-Bissau a moins de 20 ans. Le niveau de scolarité des jeunes, surtout des filles, est bas. Ce pays de l’Afrique de l’Ouest est essentiellement agricole. La culture de riz, d’arachides, de noix de coco et de cajou permettent aux populations de subvenir à leurs besoins immédiats. De même la pêche et l’élevage des bovins. Il y a peu d’industries. Les routes deviennent presque «impossibles» en saison de pluies. L’ensemble du pays donne actuellement « l’impression » de vivre en harmonie. Cependant, de juin 1998 à mai 1999, la Guinée-Bissau a vécu la guerre civile qui a causé de graves dégâts et engendré une plus grande misère.
Les Spiritaines vivent depuis 1991, au sein du peuple Manjaque, dans la région de Canchungo. Cette partie côtière du pays est terriblement inondable.
Elles collaborent à l’enseignement et à l’alphabétisation d’adultes. Réunion d’animation et de formation féminine dans les «tabancas» (villages). C’est ainsi que les sœurs apprennent, avec le peuple, à connaître et à se laisser transformer par l’Évangile.
Toutefois, c’est au niveau de la Santé que les Spiritaines et les populations « se battent » aujourd’hui. Tout ce travail, commencé depuis l’arrivée des Sœurs, traverse une période difficile, faute de financement. Même si la population participe, dans un faible pourcentage aux coûts, il ne lui est pas possible aujourd’hui, d’autofinancer les soins de santé. Le paludisme, l’anémie, la malnutrition, les soins curatifs, l’éducation sanitaire et les vaccinations sont en ce moment le « champ de bataille » des populations et des Spiritaines.
Pour continuer ces gestes de vie et pour la « Vie », les Spiritaines et la population guinéenne de la région de Canchungo lancent cet appel à la solidarité. L’aide reçue servira à acheter des médicaments essentiels, à payer les frais de fonctionnement et l’indemnité des agents de santé.